Finales : généralités

L’étude des finales est une partie très importante de la théorie des échecs.
Elle est indispensable à tout joueur souhaitant progresser.
Sans concurrencer les nombreux traités qui ont été publiés sur le sujet, je souhaite communiquer les bases indispensables, sans exhaustivité mais avec je l’espère le plus de clarté possible.

– Une erreur en finale est souvent plus grave qu’en début ou en milieu de partie. Un seul mauvais coup peut décider du sort de la partie.
– Dans beaucoup de cas, il faut prendre son temps et savoir améliorer lentement la position.
– Améliorer sa position, c’est diminuer ses propres faiblesses et essayer d’en créer chez l’adversaire, utiliser ses pièces de la façon la plus optimale possible.

L’étude théorique est sans doute plus importante pour les finales que pour les autres phases d’une partie. En effet elle permet d’éviter des calculs plusieurs coups à l’avance, qui serait d’ailleurs impossible à réaliser pour l’esprit humain.
Il faut donc raisonner en terme de schémas.

Pour classer les finales, j’ai utilisé la méthode classique qui consiste à distinguer les types de finales en fonction du matériel. Elle me semble la plus claire.
Pour moi, les finales dites élémentaires sont celles où le roi de la défense est seul. Ce sont les premières finales que l’on doit apprendre.
Plus le matériel augmente, plus les finales deviennent compliquées et difficile à systématiser. C’est Pour cette raison qu’il faut commencer par étudier les finales qui comportent peu de matériel pour assimiler les principes qui serviront dans les finales plus complexes.

Par souci de simplification, les blancs seront en général considérés comme le camp attaquant, les noirs le camp défenseur.